法語小說閱讀:三個火槍手(65)
掌握這些知識,攻克TestDaF5級
來源:網絡
2020-09-29 00:28
編輯: 歐風網校
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摘要:
法語小說閱讀:三個火槍手(65)
LE JUGEMENT.
審判
C'était une nuit orageuse et sombre, de gros nuages couraient au ciel, voilant la clarté des étoiles ; la lune ne devait se lever qu'à minuit.
Parfois, à la lueur d'un éclair qui brillait à l'horizon, on apercevait la route qui se déroulait blanche et solitaire ; puis, l'éclair éteint, tout rentrait dans l'obscurité.
A chaque instant, Athos invitait d'Artagnan, toujours à la tête de la petite troupe, à reprendre son rang qu'au bout d'un instant il abandonnait de nouveau ; il n'avait qu'une pensée, c'était d'aller en avant, et il allait.
On traversa en silence le village de Festubert, où était resté le domestique blessé, puis on longea le bois de Richebourg ; arrivés à Herlies, Planchet, qui dirigeait toujours la colonne, prit à gauche.
Plusieurs fois, Lord de Winter, soit Porthos, soit Aramis, avaient essayé d'adresser la parole à l'homme au manteau rouge ; mais à chaque interrogation qui lui avait été faite, il s'était incliné sans répondre. Les voyageurs avaient alors compris qu'il y avait quelque raison pour que l'inconnu gardat le silence, et ils avaient cessé de lui adresser la parole.
D'ailleurs, l'orage grossissait, les éclairs se succédaient rapidement, le tonnerre commen ait à gronder, et le vent, précurseur de l'ouragan, sifflait dans la plaine, agitant les plumes des cavaliers.
La cavalcade prit le grand trot.
Un peu au-delà de Fromelles, l'orage éclata ; on déploya les manteaux ; il restait encore trois lieues à faire : on les fit sous des torrents de pluie.
D'Artagnan avait té son feutre et n'avait pas mis son manteau ; il trouvait plaisir à laisser ruisseler l'eau sur son front br lant et sur son corps agité de frissons fiévreux.
Au moment où la petite troupe avait dépassé Goskal et allait arriver à la poste, un homme, abrité sous un arbre, se détacha du tronc avec lequel il était resté confondu dans l'obscurité, et s'avan a jusqu'au milieu de la route, mettant son doigt sur ses lèvres.
Athos reconnut Grimaud.
" Qu'y a-t-il donc ? s'écria d'Artagnan, aurait-elle quitté Armentières ? "
Grimaud fit de sa tête un signe affirmatif. D'Artagnan grin a des dents.
" Silence, d'Artagnan ! dit Athos, c'est moi qui me suis chargé de tout, c'est donc à moi d'interroger Grimaud.
-- Où est-elle ? " demanda Athos.
Grimaud étendit la main dans la direction de la Lys.
" Loin d'ici ? " demanda Athos.
Grimaud présenta à son ma tre son index plié.
" Seule ? " demanda Athos.
Grimaud fit signe que oui.
" Messieurs, dit Athos, elle est seule à une demi-lieue d'ici, dans la direction de la rivière.
-- C'est bien, dit d'Artagnan, conduis-nous, Grimaud. "
Grimaud prit à travers champs, et servit de guide à la cavalcade.
Au bout de cinq cents pas à peu près, on trouva un ruisseau, que l'on traversa à gué.
A la lueur d'un éclair, on aper ut le village d'Erquinghem.
" Est-ce là ? " demanda d'Artagnan.
Grimaud secoua la tête en signe de négation.
" Silence donc ! " dit Athos.
Et la troupe continua son chemin.
Un autre éclair brilla ; Grimaud étendit le bras, et à la lueur bleuatre du serpent de feu on distingua une petite maison isolée, au bord de la rivière, à cent pas d'un bac. Une fenêtre était éclairée.
" Nous y sommes " , dit Athos.
En ce moment, un homme couché dans le fossé se leva, c'était Mousqueton ; il montra du doigt la fenêtre éclairée.
" Elle est là, dit-il.
-- Et Bazin ? demanda Athos.
-- Tandis que je gardais la fenêtre, il gardait la porte.
-- Bien, dit Athos, vous êtes tous de fidèles serviteurs. " Athos sauta à bas de son cheval, dont il remit la bride aux mains de Grimaud, et s'avan a vers la fenêtre après avoir fait signe au reste de la troupe de tourner du c té de la porte.
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