法語小說閱讀:三個(gè)火槍手(5)
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2020-11-28 02:14
編輯: 歐風(fēng)網(wǎng)校
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摘要:
法語小說閱讀:三個(gè)火槍手(5)
Chapitre V.
LES MOUSQUETAIRES DU ROI ET LES GARDES DE M. LE CARDINAL.
國王的火槍手和紅衣主教的衛(wèi)士
D'Artagnan ne connaissait personne à Paris. Il alla donc au rendez- vous d'Athos sans amener de second, résolu de se contenter de ceux qu'aurait choisis son adversaire. D'ailleurs son intention était formelle de faire au brave mousquetaire toutes les excuses convenables, mais sans faiblesse, craignant qu'il ne résultat de ce duel ce qui résulte toujours de facheux, dans une affaire de ce genre, quand un homme jeune et vigoureux se bat contre un adversaire blessé et affaibli : vaincu, il double le triomphe de son antagoniste ; vainqueur, il est accusé de forfaiture et de facile audace.
Au reste, ou nous avons mal exposé le caractère de notre chercheur d'aventures, ou notre lecteur a déjà d remarquer que d'Artagnan n'était point un homme ordinaire. Aussi, tout en se répétant à lui- même que sa mort était inévitable, il ne se résigna point à mourir tout doucettement, comme un autre moins courageux et moins modéré que lui e t fait à sa place. Il réfléchit aux différents caractères de ceux avec lesquels il allait se battre, et commen a à voir plus clair dans sa situation. Il espérait, grace aux excuses loyales qu'il lui réservait, se faire un ami d'Athos, dont l'air grand seigneur et la mine austère lui agréaient fort. Il se flattait de faire peur à Porthos avec l'aventure du baudrier, qu'il pouvait, s'il n'était pas tué sur le coup, raconter à tout le monde, récit qui, poussé adroitement à l'effet, devait couvrir Porthos de ridicule ; enfin, quant au sournois Aramis, il n'en avait pas très grand-peur, et en supposant qu'il arrivat jusqu'à lui, il se chargeait de l'expédier bel et bien, ou du moins en le frappant au visage, comme César avait recommandé de faire aux soldats de Pompée, d'endommager à tout jamais cette beauté dont il était si fier.
Ensuite il y avait chez d'Artagnan ce fonds inébranlable de résolution qu'avaient déposé dans son coeur les conseils de son père, conseils dont la substance était : " Ne rien souffrir de personne que du roi, du cardinal et de M. de Tréville. " Il vola donc plut t qu'il ne marcha vers le couvent des Carmes Déchaussés, ou plut t Deschaux, comme on disait à cette époque, sorte de batiment sans fenêtres, bordé de prés arides, succursale du Pré-aux-Clercs, et qui servait d'ordinaire aux rencontres des gens qui n'avaient pas de temps à perdre.
Lorsque d'Artagnan arriva en vue du petit terrain vague qui s'étendait au pied de ce monastère, Athos attendait depuis cinq minutes seulement, et midi sonnait. Il était donc ponctuel comme la Samaritaine, et le plus rigoureux casuiste à l'égard des duels n'avait rien à dire.
Athos, qui souffrait toujours cruellement de sa blessure, quoiqu'elle e t été pansée à neuf par le chirurgien de M. de Tréville, s'était assis sur une borne et attendait son adversaire avec cette contenance paisible et cet air digne qui ne l'abandonnaient jamais. A l'aspect de d'Artagnan, il se leva et fit poliment quelques pas au-devant de lui. Celui-ci, de son c té, n'aborda son adversaire que le chapeau à la main et sa plume tra nant jusqu'à terre.
" Monsieur, dit Athos, j'ai fait prévenir deux de mes amis qui me serviront de seconds, mais ces deux amis ne sont point encore arrivés. Je m'étonne qu'ils tardent : ce n'est pas leur habitude.
-- Je n'ai pas de seconds, moi, Monsieur, dit d'Artagnan, car arrivé d'hier seulement à Paris, je n'y connais encore personne que M. de Tréville, auquel j'ai été recommandé par mon père qui a l'honneur d'être quelque peu de ses amis. "
Athos réfléchit un instant.
" Vous ne connaissez que M. de Tréville ? demanda-t-il.
-- Oui, Monsieur, je ne connais que lui.
-- Ah à, mais... , continua Athos parlant moitié à lui-même, moitié à d'Artagnan, ah... à, mais si je vous tue, j'aurai l'air d'un mangeur d'enfants, moi !
-- Pas trop, Monsieur, répondit d'Artagnan avec un salut qui ne manquait pas de dignité ; pas trop, puisque vous me faites l'honneur de tirer l'épée contre moi avec une blessure dont vous devez être fort incommodé.
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